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À propos des sites

Trois réseaux (ou « lignes ») de radars s’étendaient sur tout le pays et ont été en service des années 1950 jusqu’au tout début des années 1990. Il s’agissait des lignes Pinetree, Mid-Canada et le réseau d’alerte avancé (DEW). Il ne reste maintenant que quatre stations de la ligne Pinetree, essentiellement des sites de radar côtiers canadiens sans personnel. En revanche, bon nombre des sites du réseau DEW existent toujours et font partie du Système d’alerte du Nord modernisé, même si la plupart ne sont pas dotés d’un personnel permanent.

 

La ligne Pinetree

Financé et doté en personnel par le Canada et les États-Unis, la ligne Pinetree a été le premier réseau de radars en service dans les années 1950. Un grand nombre des stations exploitées à l’origine par la United States Air Force ont ensuite été transférées à l’Aviation royale canadienne qui en a construit d’autres dans le pays. Les 44 stations radars réparties d’un océan à l’autre n’étaient pas en service en même temps. Même si certains de ces sites ont fermé plus tôt, la plupart des stations de la ligne Pinetree ont fermé dans les années 1980, en raison d’un changement des mandats en matière de défense. Ces sites étaient les lieux d’affectation les plus fréquents du personnel de défense aérienne, et la plupart d’entre eux pouvaient également accueillir des familles.

 

La ligne Mid-Canada

La ligne Mid-Canada comptait huit stations principales et près de 100 petites stations « bouche-trou », sans personnel, qui étaient visitées par du personnel pour en faire l’entretien régulier. Pleinement fonctionnelle dès 1958, la ligne Mid-Canada a eu une existence éphémère et a été fermée en 1965. Les sites de la ligne Pinetree, dotés d’un meilleur équipement radar, avaient une plus grande portée vers le nord et l’implantation de stations dans l’Arctique assurait une détection plus précoce des menaces potentielles. Ces améliorations ont donc rendu la ligne Mid-Canada inutile. Plus isolés que les sites de la ligne Pinetree, ces emplacements étaient moins réceptifs aux familles, et les petits travaux que le personnel devait accomplir dans ces stations « bouche-trou » (par opposition aux stations principales) pouvaient signifier des semaines d’occupation avec seulement quelques personnes et des fournitures de base.

 

Le réseau d’alerte avancé (DEW)

Mis en service dès 1957, ce nouveau réseau offrait presque quatre heures de détection aérienne en Arctique de plus que les stations situées plus au sud. Il comptait 63 stations de dimensions et de fonctions différentes. Les petites stations, dont un grand nombre étaient sans personnel, étaient entretenues par le personnel des stations « principales ». Bon nombre des sites du réseau DEW ont été convertis en sites du Système d’alerte du Nord (NWS), utilisés aujourd’hui par le NORAD, mais ils ne sont pas dotés de personnel et sont fréquentés seulement lors des entretiens. Les affectations militaires étaient de courte durée (généralement de 6 mois) dans les sites du réseau DEW, qui n’étaient pas en mesure d’accueillir des familles. De nombreux civils sont restés beaucoup plus longtemps dans ces sites; certains y ont même passé toute leur carrière.

 

 

Histoires et photos personnelles

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