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Une introduction à cette exposition virtuelle

Avion Tu-95 Bear soviétique escorté par un CF-101 Voodoo canadien. (MND Photo)

Dans les années 1950, lorsque la guerre froide s’est déclarée et que la menace d’une attaque nucléaire aérienne planait sur l’Amérique du Nord, il était clair que le Canada, qui se trouvait entre les superpuissances de l’Union soviétique et des États-Unis, deviendrait la ligne de front de toute attaque. Les mesures de défense contre toute intrusion dans l’espace aérien du Canada constituaient la meilleure façon de se protéger contre les bombardiers soviétiques. On a donc procédé à la construction de dizaines de stations radars partout au pays afin de créer trois différentes « clôtures » de couverture radar d’un océan à l’autre.

 

Afin de garantir l’efficacité de ces stations radars, leur emplacement a été choisi scientifiquement et soigneusement selon la topographie et la distance relative des autres stations radars. Le radar devait être en mesure de voir sur une distance d’environ 320 km (200 milles), ce qui exigeait un aménagement en haute altitude ou dans de grands espaces. Alors que certaines stations étaient stratégiquement situées près de collectivités existantes, bon nombre d’entre elles devaient être aménagées à même la grande nature sauvage canadienne.

Comme dans tout autre poste militaire, la vie dans une station radar était influencée par de nombreux facteurs, comme l’emplacement, la proximité avec les collectivités environnantes, la géographie et les conditions météorologiques. Chaque station présentait également un aspect communautaire unique. Cette exposition virtuelle explore certains récits de vie dans ces stations radars, souvent éloignées ou isolées, et met en vedette les expériences uniques des techniciens en défense aérienne, du personnel de soutien de la logistique et du génie, des entrepreneurs civils et de leurs familles.

 

Même si les stations radars étaient plus petites que la plupart des installations militaires, elles constituaient néanmoins des collectivités étroitement liées, disposant de leurs propres équipes sportives, clubs de loisirs, groupes d’activités pour enfants, écoles, festivals, fêtes et centres récréatifs.

Carte présentant une vue d’ensemble des emplacements des réseaux de radars.(MC&E Museum/PinetreeLine.Org)

Dans un rapport de 1978 concernant la Station des Forces canadiennes Alsask, en Saskatchewan, l’auteur écrit « qu’un sens du devoir s’était développé et avait perduré dans la collectivité militaire, grâce à la tradition et à l’effort, et qu’il y existait un sens de l’unité non seulement en raison du besoin fondamental de coexister, mais aussi du besoin de coopérer et de se soutenir mutuellement pour faire de cette période de service un défi stimulant, un style de vie agréable et un accomplissement satisfaisant. »

[traduction libre]

 

Lowther, Ontario. (MND Photo: PCN-4656)

Le Musée de la défense aérospatiale des Forces canadiennes tient à remercier le Musée de l’électronique et des communications militaires (Kingston), qui gère le site Web www.PinetreeLine.org, ainsi que Brian Jeffrey avec www.DewLine.ca, au nom de Larry Wilson et de lswilson.dewlineadventures.com, pour leur autorisation d’utiliser les histoires et les images de leurs sites Web pour cette exposition virtuelle. Les mentions de sources pour ces sites sont indiquées pour chaque photo et histoire.

 

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